SAN LUIS OBISPO – Aujourd’hui, Atomic Canyon, pionnier de la recherche nucléaire dans le domaine de l’IA, a annoncé un nouveau projet avec le laboratoire national d’Oak Ridge (ORNL) du ministère de l’Énergie, où se trouve le superordinateur Frontier. L’objectif est de construire un modèle d’IA open-source sûr et efficace pour le secteur nucléaire. Atomic Canyon utilisera Frontier, le superordinateur le plus rapide au monde, pour entraîner son modèle d’IA à comprendre la terminologie nucléaire complexe. La collaboration entre Atomic Canyon et l’ORNL est une étape importante marquant le développement du premier modèle d’IA adapté aux données et au contenu nucléaires.
En exploitant la puissance de Frontier, Atomic Canyon souhaite ouvrir les terminologies du secteur nucléaire tout en contribuant au développement d’une infrastructure d’intelligence artificielle nucléaire et en fournissant un outil puissant pour une navigation efficace dans les données, l’indexation des documents, l’amélioration des performances et la réduction des coûts.
Cette technologie avancée, développée par Atomic Canyon et entraînée sur des millions de documents accessibles au public provenant du système ADAMS (Agency-wide Documents Access and Management System) de la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis, utilisera des modèles d’insertion de phrases. Ces algorithmes convertissent les phrases écrites en représentations numériques pour permettre à l’IA d’appréhender la terminologie nucléaire et de discerner les informations avec précision. Cette compréhension plus approfondie renforce l’efficacité de l’IA et contribue à prévenir les « hallucinations » et les préjugés de l’IA lors de la recherche et de l’analyse des données. La technologie d’Atomic Canyon fournira aux acteurs innovants une aide fiable et précise pour comprendre le large spectre des exigences en matière de sûreté et de sécurité nucléaires. Le modèle ne sera pas entraîné sur des informations sensibles relatives à la conception ou au fonctionnement des technologies nucléaires, mais il pourra contribuer à l’analyse d’une vaste gamme de guides réglementaires publics, de rapports d’inspection et d’autres documents, dans le but d’accroître la sécurité et la responsabilité publique.
Frontier, le système informatique le plus rapide au monde et le premier à atteindre une performance de calcul « exascale » (un quintillion de calculs par seconde), jouera un rôle essentiel dans la collaboration entre Atomic Canyon et l’ORNL. Ce projet devrait apporter des avantages considérables aux chercheurs, aux scientifiques, aux ingénieurs et aux parties prenantes du secteur nucléaire dans le monde entier. S’appuyant sur la capacité et la rapidité de l’IA, ainsi que sur la transparence de la technologie open-souce, la plateforme qui en résulte est prête à relever les défis les plus complexes du secteur et à favoriser la revitalisation de l’énergie nucléaire.
« Notre technologie de pointe est adaptée au secteur nucléaire », déclare Trey Lauderdale, PDG et fondateur d’Atomic Canyon. « La collaboration avec les installations de supercalcul de premier plan de l’ORNL, telles que Frontier, aidera notre plateforme à comprendre des concepts nucléaires complexes, éliminant ainsi un obstacle majeur à la mise en œuvre de l’IA dans le secteur nucléaire. Notre approche open-source sera également propice à la transparence et à la collaboration entre les acteurs du nucléaire et les innovateurs axés sur la sûreté et la sécurité. Notre objectif est de faire en sorte que les meilleurs acteurs et les plus brillants au monde disposent des informations et des technologies dont ils ont besoin pour faire face à la crise climatique et énergétique. »
Le mois dernier, la plateforme de recherche Neutron d’Atomic Canyon a été lancée et a suscité un vif intérêt dans le secteur nucléaire. Cette collaboration constitue une initiative plus large visant à élargir l’accès et à faciliter l’innovation dans le secteur nucléaire à une plus grande échelle.
En entraînant son IA sur la terminologie nucléaire, Atomic Canyon développera un outil sûr et précis qui permettra aux chercheurs du monde entier d’exploiter le potentiel de l’IA pour résoudre les problèmes nucléaires. Cela devient de plus en plus important, car le changement climatique et l’augmentation de la demande en énergie montrent qu’il est indispensable de passer à des sources d’énergie plus abondantes et plus propres.
« La recherche de l’IA open-source, entraînée à l’aide du superordinateur Frontier du laboratoire, jouera un rôle essentiel dans la recherche, l’ingénierie et le développement de l’énergie nucléaire et du secteur nucléaire, et ce aussi bien aujourd’hui qu’à l’avenir », déclare Thomas M. Evans de l’ORNL, chef de groupe et membre éminent du personnel de R&D, Méthodes HPC pour les applications nucléaires. « Il s’agit d’un aspect essentiel pour faire progresser l’innovation nucléaire et s’acheminer vers un avenir alimenté par une énergie durable. »
Pour en savoir plus ou pour voir une démonstration de Neutron, visitez le site www.atomic-canyon.com.
À propos d’Atomic Canyon
L’IA propulse Atomic Canyon vers l’avenir. La plateforme d’IA avancée d’Atomic Canyon modernise les solutions dans l’ensemble du secteur de l’énergie nucléaire, à commencer par Neutron, en simplifiant les pages de documentation, en améliorant l’accès aux données de la Commission de réglementation nucléaire (NRC) et en débloquant l’efficacité du flux de travail. La vaste bibliothèque de la NRC transforme l’IA en un navigateur averti qui rend les données plus accessibles et favorise le partage des connaissances dans l’industrie.
Atomic Canyon a été fondée par son PDG Trey Lauderdale (anciennement PDG et fondateur de la société Voalte, rachetée pour 180 millions de dollars) et son directeur technique et cofondateur Kristian Kielhofner (anciennement directeur technique de Star 2 Star Communications, rachetée pour 437 millions de dollars). Tous deux souhaitent parvenir à une rentabilité axée sur l’IA dans le secteur de l’énergie nucléaire.
L’application d’IA d’Atomic Canyon est conçue pour être utilisée dans et par les centrales nucléaires, les fabricants de réacteurs de nouvelle génération et les laboratoires gouvernementaux et nationaux.