Cet article a été publié initialement dans le magazine The TRADE News.
Par Sam Railton, directeur général, Gestion des affaires, EMOA, Tower Research Capital
D’abord et avant tout, il est essentiel de mettre en place un ruban consolidé, mais pas simplement pour cocher une case. Ce ruban devrait faire ressortir la liquidité accessible, qui ne correspond pas toujours à la liquidité formatrice de prix. Prenons l’exemple des transactions au prix moyen pondéré par les volumes (VWAP) : du point de vue d’un participant, le côté opposé est entièrement accessible, mais les rapports de transaction sont publiés à un « prix de référence », ce qui rend trompeur le fait d’ignorer toutes les transactions non formatrices de prix.
Deuxièmement, l’industrie bénéficierait de définitions plus claires et de normes de production de rapports plus cohérentes. Mettons en évidence de façon explicite la liquidité accessible. Évitons de déclarer des transactions hors carnet, effectuées en bourse, qui n’ont aucune fonction économique autre qu’un simple règlement post-transaction. Alignons-nous sur ce qui mérite réellement d’être comptabilisé dans la discussion sur la liquidité et ce qui ne le mérite pas.
Enfin, un changement de mentalité réglementaire s’impose. Plutôt que d’imposer des règles de plus en plus granulaires, les autorités de réglementation devraient adopter un cadre fondé sur des principes et axé sur la réalité économique. Cela signifie que les flux internalisés, en particulier ceux liés aux produits dérivés comme les swaps, devraient être reflétés dans les rapports sur les actions lorsqu’ils représentent une véritable liquidité. Il ne s’agit pas d’un excès de réglementation. Il s’agit de reconnaître une activité qui façonne déjà le marché, mais qui n’est pas encore mesurée.
Cliquez ICI pour lire l’article complet.